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La maladie

Comprendre la maladie 

 

La maladie est un événement choisi par Dieu pour notre évolution et notre développement personnel. Nous ne devons pas la juger comme « mauvaise » mais l’accepter, car ce n’est pas quelque chose que nous faisons de mal et dont nous devrions nous sentir coupable.

 

Nous ne sommes pas séparés de Dieu, ce qu’il créé, nous le créons aussi. En essence nous sommes Dieu, même si nous nous expérimentons à partir de l’égo. Si cette intelligence supérieure considère que nous avons besoin de faire l’expérience de la maladie pour évoluer, alors nous devons faire confiance sans chercher à comprendre les raisons depuis notre esprit rationnel.

 
Nous devons voir la maladie comme une bénédiction cachée parce qu’elle nous amène des leçons importantes qui vont nous faire avancer et grandir afin de se reconnecter à notre cœur.

 

 

Etre dans l’acceptation 

 

Pourquoi est-ce que je crée cette expérience ou pourquoi Dieu crée-t-il cette expérience en moi ? Lorsque nous commençons à enquêter, à approfondir notre recherche sur ce symptôme, nous pouvons découvrir des choses sur nous-même et grandir en conscience. Nous pouvons prendre conscience de certains schémas toxiques provenant de notre égo que nous devons changer.

 

La maladie n’est pas une information contradictoire, il faut simplement l’accepter pleinement car cela permettra de la transformer. Seul ce que nous acceptons peut être transcender, amener à la lumière. C’est pour cela qu’il ne faut pas résister, mais l’accepter, l’aimer, ne pas la juger ou la voir comme quelque chose de négatif.

 

En se positionnant dans l’acceptation, cette expérience nous rendra plus fort, humble, compatissant et aimant. Nous devons suivre ces apprentissages qui, sans la maladie n’auraient pas pu être intégrés. 

 

 

 

Derrière le symptôme, l’apprentissage

 

Le fait d’être malade ne limite pas notre fonction d’aimer et d’ailleurs, beaucoup de personnes malades deviennent même plus aimantes. C’est pour elles, l’opportunité d’avoir plus d’amour pour la vie, et pour les autres. C’est pouvoir sympathiser davantage avec la souffrance des autres, être plus compréhensifs et compatissants.

 

Nous apprenons également à demander de l’aide, à lâcher prise, à ne plus essayer de contrôler les évènements de notre quotidien.

 

Nous devons nous ouvrir à vivre cette expérience qui nous fait avancer sur le chemin de l’amour, bien que nous ne puissions pas le comprendre depuis l’esprit rationnel. Car le but de la vie n’est pas que nous soyons en bonne santé, mais que nous (ré)apprenions à aimer.

 

Source: Covadonga Perez-Lozana